RENCONTRE.
Il était seul dans sa cache.
Sur ses deux pattes arrières frêles et tendues,
Il s'est redressé à notre passage.
les pattes avant sur le grillage,
Tournant son petit bout de queue coupée ,
Il piaillait,
Son petit museau tout noir et pointu,
Il avançait,
Comme pour réclamer une caresse,
Qui ne se fit pas attendre.
Son poil long et noir dans la lumière, brillait.
Ses yeux de miséreux
Au secours, nous appelaient
Il nous a attendris
Dans nos bras, on aurait aimer le prendre.
De notre chienne disparue,
il était la copie.
Sauf son jabot et ses bouts de pattes poilues ;
Ils n'étaient pas blancs.
D'un épargneuil breton, il était croisé.
Il en avait bien la tête,
Oreilles tombantes, il nous faisait la fête.
Il avait un peu plus d'un an.
C'était encore un bébé.
À son minois, nous n'avons su résister.
Kermit, était son nom de baptême
Nous n'avons pas changé,
Son nom resta le même.
De nos vieux jours, sans hésitation,
Il serait notre nouveau compagnon.
Pendant des belles années,
Il nous a accompagnés,
Nous donnant son amour et fidélité.
Partout où nous allions,
En vacances, nous l'emmenions.
On n'abandonne pas son ami fidèle.
Jamais nous ne l' avons regretté.
Avec lui, la vie est si belle.
Maintenant, à la fin de sa vie,
Qu'il a le museau blanchi,
Son Corp envahit par la maladie,
Nous devons le soutenir.
Nous devons le cajoler, le choyer.
Nous devons l'accompagner.
À notre tour, lui prouver
Que nous l'avons toujours aimer.
Et le moment venu,
Et quand bien même
La décision nous peine
Nous ne le laisserons pas souffrir.
Dans la tristesse, nous plongeant.